Bordeaux Aquitaine Marine
Autres naufrages en Aquitaine
Gironde et atterrages - Landes et Arcachon - Pays basque
1. GIRONDE ET ATTERRAGES
26 décembre 1836 - LISE
Deux rapports publiés par le journal bordelais «Le Publicateur» présentent le naufrage, le premier rédigé par le commandant du navire sauveteur
RAPPORT du capitaine ROBERT, commandant le VIGEAN
Extrait
du
journal
bordelais
le
Publicateur
du
12
janvier
1837Il
y
avait
huit
jours
que
j'étais
entré
dans
le
golfe
de
Gascogne,
venant
du
Sénégal
pour
me
rendre
à
Bordeaux,
assailli
par
le
mauvais
temps,
lorsque,
le
31
décembre
dernier,
étant
par
45°55'
de
latitude
et
8°
48'
de
longitude,
à
la
cape,
sous
les
deux
huniers,
avec
bas
ris
et
le
petit
foc
tribord
amure,
j’aperçus
sous
le
vent
un
navire
désemparé
de
tout
et
presque
coulé,
ayant
son
pavillon
français
en
berne
établi
sur
des
bigues;
je
lis
de
suite
porter
sur
lui,
et
lorsque
je
fus
à
portée
de
le
voir
je
le
hêlai
;
le
capitaine
Rabère
,
de
Pauillac,
qui
était
sur
son
pont,
submergé
avec
son
équipage,
me
répondit
qu'ils
étaient
dans
la
dernière
détresse,
et
que
depuis
le
26
du
même
mois
ils
n'avaient
échappé
à
la
mort
que
par
le
pénible
travail
de
la
pompe,
qu'ils
n'avaient
pas
abandonnée
un
seul
instant
;
son
navire
était
la
Lise
,
de
Bordeaux,
venant
de
Dunkerque.
Je
l'encourageai
autant
que
possible
à
prendre
patience
et
lui
certifiai
que
je
ne
l'abandonnerai
pas
dans
cette
cruelle
position,
quelque
fut
la
difficulté
qu'offrait
une
mer
extrêmement
grosse
:
ils
me
répondirent
tous
en
me
tendant
les
bras.
Malgré
le
mauvais
temps
et
la
violence
du
vent,
je
fis
de
suite
mes
dispositions
pour
mettre
notre
chaloupe
à
la
mer,
ce
que
nous
fîmes
avec
beaucoup
de
peine
;
et,
après
m'être
rapproché
autant
que
possible
de
ce
navire,
je
l'envoyai,
montée
de
quatre
hommes
et
de
mon
second,
sauver
les
naufragés,
qui
se
composaient
de
six
hommes,
y
compris
le
capitaine
et
le
second
;
nous
les
reçûmes
une
demi-heure
après
,
non
sans
avoir
exposé
de
nouveau
leur
existence
dans
le
trajet
des
deux
navires
,
malgré
les
précautions
et
le
courage
de
M.
Livardin,
mon
second.
Ces
malheureux
étaient
exténués
de
fatigue
et
avaient
les
pieds
très
enflés
;
aussitôt,
tous
les
soins
que
nous
pûmes
employer
leur
furent
prodigués,
le
mousse,
anglais
de
nation
,
avait
totalement perdu la raison ; quatre ou cinq jours après tous furent a peu près rétablis, à l'exception de ce dernier, qui est encore malade.
RAPPORT du capitaine RABERE, commandant la goëlette la LISE , de Bordeaux. Extrait du journal bordelais le Publicateur du 13 janvier 1837
Je
suis
parti
de
Dunkerque
le
24
décembre,
avec
un
chargement
d'huile,
haricots
et
autres
marchandises
pour
Bordeaux.
Le
26
,
étant
à
10
lieues
environ
N.-N.-
O.
de
l’île
Bas,
j'ai
été
assailli
par
une
forte
tempête
qui
m'obligea
de
mettre
à
la
cape
;
le
soir
à
6
heures,
je
reçus
un
coup
de
mer
qui
nous
chavira
et
nous
démâta
complètement;
dans
celte
position,
j
'embarquai
une
grande
quantité
d'eau
par
les
ouvertures
du
navire
;
le
navire,
étant
redressé,
notre
premier
soin
fut
de
pomper
et
de
nous
dégager
du
restant
de
la
mâture.
Le
2
,
nous
installâmes
des
bigues
sur
lesquelles
nous
établîmes
un
hunier
:
les
vents
venant
de
tertre,
nous
poussaient
toujours
au
large.
Le
29,
nous
fûmes
de
nouveau
désemparés
du
mât
de
fortune
que
nous
avions
établi
;
enfin,
le
31,
par
43°
55’
de
latitude
et
8°
48
de
longitude,
nous
aperçûmes
un
navire,
nous
nous
empressâmes
de
lui
faire
des
signaux
auxquels
ils
répondirent
:
ce
navire
était
le
Vigean
,
capitaine
Robert,
se
rendant
du
Sénégal
à
Bordeaux
;
il
fit
route
sur
nous.
A
10
heures,
le
capitaine
nous
héla
et
nous
offrit
ses
services
,
notre
position
était
si
critique,
qu'ayant
rassemblé
tout
mon
équipage,
nous
décidâmes
pour
notre
salut
d'abandonner
le
navire
et
de
nous
réfugier
à
bord
du
navire
du
capitaine
Robert
qui
nous
lit
prendre
par
sa
chaloupe
;
il
éprouva
beaucoup
de
difficulté
pour
faire
cette
manœuvre,
et
ce
n'est
qu'à
force
de
courage
et
par
leur
grande
persévérance
qu'ils
parvinent
à
nous
sauver.
Je
n'ai
eu
qu'a
me
féliciter
de
l'humanité
avec
laquelle
nous
avons
été
reçus
par
le
capitaine
Robert,
ainsi
que
par
sou second, M. Livardin , qui nous ont traités tous avec beaucoup d'égard.
1870 - ALINE EMMA
(Courrier de la Rochelle, février 1870)
«Jeudi,
l'administration
de
la
marine
à
La
Rochelle
recevait
une
dépêche
de
l'inscription
maritime
à
Royan,
annonçant
que
le
brick
Aline
Emma
était
abandonné,
sur ses ancres, dans les parages de Maumusson.
Ce
navire,
commandé
par
le
capitaine
au
long-cours
Michel,
du
Havre,
venant
de
Tampico,
allant
à
Bordeaux,
avait
été
aperçu,
mardi
dernier,
par
une
très-
grosse mer, avec son pavillon en berne, au-milieu des bancs de l'entrée de la Gironde.
Au
flot,
il
avait
eu
une
chaîne
cassée
et
il
avait
chassé
sur
ses
ancres,
jusqu'au
près
de
la
dangereuse
côte
d'Avert,
dans
les
brisants
de
laquelle
l'équipage
a
eu
à
passer une cruelle nuit, perché dans la mâture, et sans qu'il fût possible de lui porter secours.
Cependant
le
lendemain
matin,
malgré
une
houle
énorme,
le
pilote
Chagnollo,
de
Pauillac,
est
parvenu
à
recueillir
dans
sa
barque
et
à
conduire
à
Royan
cet
équipage composé de dix hommes impuissants à. appareiller le navire.
Quelques
heures
plus
tard,
le
vapeur
la
Suzanne,
capitaine
Patoizeau,
apercevant
un
bâtiment
en
dérive
vers
les
bancs
et
les
brisants,
cacatois
en
croix,
et
sans
personne à bord, parvenait non sans danger à le prendre à la remorque et le mettait en sûreté dans notre port,
Jeudi,
L'équipage;
et
le
capitaine
Michel
sont
arrivés
à
La
Rochelle
pour
prendre
possession
de
leur
bâtiment
qui
n'a
pas
éprouvé
d›avaries
sérieuses
;
mai»
avant de faire route sur Bordeaux, il reste à régler la difficile question des indemnités de sauvetage.
25 août 1882 – MATHILDE
(Extrait des Annales du Sauvetage Maritime)
Le
sloop
la
Mathilde
de
Bordeaux
s'est
échoué
le
25
août,
à
huit
heures
du
matin,
à
4
kilomètres
du
phare
de
la
Coubre,
par
une
tempête
très
violente
d'ouest
et une mer très grosse.
Ce
petit
navire,
très
léger,
ayant
été
surpris
par
la
bourrasque
au
moment
où
il
doublait
la
pointe
de
la
Coubre,
il
n'a
pu
lutter
contre
la
force
du
vent
et
du
courant,
qui
l'ont
entraîné
au
milieu
des
brisants,
où
il
a
chaviré.
Le
brigadier
des
douanes
Le
Prévôt,
et
le
préposé
Boinard,
ayant
revêtu
leur
ceinture
de
sauvetage,
se
jetèrent
résolument
à
l'eau
pour
secourir
les
naufragés.
Après
de
grands
efforts,
Le
Prévôt
réussjt
à
s'emparer
de
l'un
d'eux
et
à
le
tirer
d'un
danger
imminent
;
les
trois
autres
ont
été
secourus
par
les
sieurs
Rousseau
fils,
peintre
à
la
Tremblade,
et
Moros,
gardien
du
phare
de
Bonne-Anse,
aidés
eux-
mêmes dans leur périlleuse opération par Le Prévôt et Boissard, qui les retenaient au moyen d'une corde.
25 novembre 1882 - TOMASITA
(Extrait des Annales du Sauvetage Maritime)
Entre
11
heures
du
matin
et
midi,
le
brick
goélette
espagnol
Tomasita,
surpris
par
un
épais
brouillard
qui
l'empêchait
de
reconnaître
sa
position,
alla
s'échouer
par
un
vent
violent
sur
la
pointe
de
la
Coubre,
à
deux
kilomètres,
à
droite
du
phare.
Entraîné
par
les
courants,
dans
les
brisants,
ce
navire,
arrivé
près
de
terre,
toucha
sur
un
banc
de
sable
et
se
brisa
en
moins
de
quarante
minutes.
—
Accourus
aussitôt
sur
le
lieu
du
sinistre,
le
sous-brigadier
Lucas,
le
préposé
des
douanes
Caille
t.,
les
agents
du
phare,
Gaillard
et
Moros
;
ceux
des
forêts,
Fradin,
Boffreton
et
Tjupuis,
Voyant
le
danger
auquel
était
exposé
l'équipage,
se
jetèrent
résolument,
à
l'eau
et
furent
assez
heureux
pour
sauver
huit
hommes
sur
onze.
—
Tous
ces
agents,
dans
l'eau
jusqu'à
la
ceinture,
parfois
jusqu'au
cou,
jetés
sur
le
sable,
roulés
au
milieu
des
débris
ont
couru
les
plus
grands
dangers
et
les
uns
et
les
autres
ont
été
contusionnés
ou
blessés
plus
ou
moins
grièvement
par
les
poteaux
de
mine
qui
formaient
le
chargement
du
navire
ou
par
d'autres
épaves.
—
MOROS
a
saisi
le
premier
trois
des
naufragés
:
LUCAS
a
recueilli
le
mousse
presque
inanimé
:
et
enfin
les
quatre
autres,
parmi
lesquels
se
trouvait
le
capitaine,
ont
été
sauvés
par
GAILLARD,
FRADIN,
BOFFRETON
et
DUPUIS.
23 et 24 septembre 1906 – X (goélette à vapeur)
(Extrait des Annales du Sauvetage Maritime)
La Tremblade, 26 novembre 1906.
MONSIEUR LE PRÉSIDENT,
Le
23
novembre
1906,
par
une
brume
intense,
le
maître
de
phare
de
La
Coubre,
accompagné
d'un
gardien,
se
rendait
vers
10
heures
du
matin
à
la
cabane
de
la
Sirène,
située
près
de
l'ancien
phare,
lorsqu'il
aperçut
un
vapeur
échoué
à
la
Pointe
de
La
Coubre.
Il
prit
immédiatement
des
dispositions
pour
réunir
le
personnel nécessaire au transport du canon porte-amarres et à midi le matériel était arrivé sur le lieu du sinistre.
Prévenu par télégramme, je me rendis sur les lieux, à 1 heure et demie, et pris aussitôt toutes les mesures pour secourir l'équipage du vapeur.
Le
navire
avait
le
cap
au
Nord
et
se
présentait
par
le
travers.
La
basse
mer
était
à
3
heures
et
demie,
mais
pour
pouvoir
opérer
le
sauvetage
pendant
l'étalé,
s'il
en
était
besoin,
à
2
heures
et
demie
la
dislance
du
bateau
me
paraissant
être
de
280
à
300
mètres,
je
pus
envoyer
une
flèche
qui,
entraînant
la
ligne
par
le
milieu du navire, alla de l'autre côté, tomber à une distance évaluée par l'équipage à 100 mètres environ.
La
communication
était
donc
établie
après
un
seul
coup
de
canon
et
il
me
fut
possible
de
correspondre
avec
le
capitaine
qui
me
fit
savoir
qu'une
partie
de
l'équipage demandait à quitter le navire. Je m'entendis avec lui pour cette opération.
J'envoyai
une
aussière
à
bord
et,
au
moment
de
Pétale,
un
canot
abrité
par
la
coque
du
navire
fut
mis
à
la
mer
et,
à
l'aide
de
l'aussière,
put
gagner
la
terre.
Nous
recueillîmes, pendant cette première journée, dix hommes de l'équipage.
Des dispositions furent prises ensuite pour conserver la communication pendant toute la marée.
A 10 heures et demie, le soir, l'avant du bâtiment, ayant flotté, il vint cap à terre.
La
basse
mer
du
jour
suivant,
le
24
novembre,
à
4
heures
du
matin,
il
avait
été
entendu
avec
le
capitaine
que
rien
ne
serait
tenté
pen
dant
la
nuit,
à
moins
de
nécessité
absolue.
Néanmoins,
nous
étions
sur
les
lieux
et,
dans
la
matinée,
le
capitaine
faisait
savoir
que
le
navire
était
défoncé
et
qu'il
était
obligé
de
l'abandonner avec le reste de l'équipage. Il fut alors convenu que l'opération aurait lieu à la basse mer du soir.
Pendant
cette
seconde
journée,
la
mer
était
restée
très
grosse
et
la
nouvelle
position
du
bâtiment
ne
permettant
plus
de
protéger
une
embarcation,
je
fis
établir
un
va-et-vient.
Dans
l'intervalle,
je
m'étais
assuré
du
concours
d'un
bateau
plat
de
pêcheurs
de
la
localité
et
de
son
équipage
pour
être
utilisés,
s'il
était
possible, concurremment avec le va-et-vient.
Au moment de l'étale, la mer devint meilleure et l'on put, à l'aide d'un bateau plat, amener à terre le reste de l'équipage.
Je
me
fais
un
devoir
de
signaler,
en
cette
circonstance,
le
zèle
apporté
par
le
personnel
du
phare,
les
gardes
forestiers
et
les
douaniers
présents,
pendant
tout
le
cours des opérations.
Le Conducteur des Ponts et Chaussées,
Signé : HEURTIN.
19 décembre 1894 – THEOPHILE-FELIX
(Annales du Secours Maritime)
Le
mardi
19
courant,
j'ai
reçu
du
sémaphore
de
la
Coubre
le
télégramme
suivant
;
«
Pilote
Pauillac
à
capitaine
Progrès,
Royan.
—
Navire
en
détresse
dans
Ouest,
demande
remorqueur.
»
Immédiatement
je
fis
procéder
à
l'allumage
des
feux,
et
à
1h
4$
je
larguais
le
corps
mort
et
faisais
route
pour
sortir
de
la
rivière
;
forte
brise de S.-O., mer grosse, vilaine apparence de temps. \
A
3
h.
45,
me
trouvant
en
dehors
des
passes
de
la
Gironde,
je
communiquais
avec
la
chaloupe
de
pilote
Arthémise-Marie-Amelina,
pilote
FORESTIER,
de
Royan,
lequel
me
dit
que
le
navire
en
détresse
était
la
goélette
française
Théophile-Félix,
de
Nantes,
qu'il
l'avait
rencontrée
sur
les
11
heures
dans
le
Sud
de
Chardonnière,
à
environ
7
ou
8
milles
ayant
près
d'elle
à
l'observer
un
cotre
pécheur
du
port
de
La
Rochelle,
lequel
probablement
l'aurait
prise
à
la
remorque
pour la conduire dans le pertuis d'Antioche.
Malgré
cela
je
fis
route
pour
aller
à
sa
rencontre
et
restai
jusqu'à
la
nuit.
Après
avoir
exploré
l'horizon
dans
tous
les
sens
et
n'avoir
rien
vu,
le
brouillard
venant
et le vent soufflant presque en tempête avec mer très grosse, je virai dé bord et me maintiens cap au S.-S.-O., pour attendre une éclaircie.
A
6
heures
et
demie
le
vent
fraîchissant
de
pins
en
plus,
dans
une
éclaircie
j'aperçus
le
feu
de
la
Coubre
;
je
le
relevai
au
compas
et
fis
route
pour
donner
en
Gironde.
A
7
heures
et
demie
j’arrivais
par
le
travers
du
ponton
du
Grand-Banc
et
continuai
ma
route
pour
le
Verdon
où
je
mouillai
en
petite
rade
à
1
heures
et
demie du soir.
20 décembre 1894 - CAMBRIAN WARRIOR
(Annales du Secours Maritime)
Au
jour,
le
vent
et'
la
mer
étant
trop
forts
pour
aller
sur
rade
de
Royan
reprendre
mon
poste,
je
dus
rester
au
mouillage
pour
attendre
une
embellie.
Sur
les
8.heures
et
demie
dans
une
éclaircie,
j'aperçus
à
Pointe
de
Grave
un
grand
navire
anglais,
le
Cambrian
Warrior
de
Liverpool,
capitaine
WILLIAMS,
venant
de
Saïgon
à
destination
de
Bordeaux,
mouillé,
et
à
son
grand
mât
le
signal
conventionnel
demandant
le
Progrès.
Immédiatement
je
me
rendis
à
son
appel
et
à
9
heures
je
prenais
la
remorque
pour
le
conduire
à
Pauillac
;
le
vent
était
si
violent
que
j'eus
toutes
les
peines
du
monde
pour
le
faire
éviter
et
lui
mettre
le
cap
en
route;
puis
vers
les
11
heures,
dans
un
grain,
le
remorqueur
et
le
navire
ayant
manqué-à-gouverner,
la
remorqué
en
fouettant
fit
faire
au
Progrès
des
avaries
qui
m'obligèrent de la larguer et de faire mouiller le navire dans le chenal de la rivière un peu en bas du feu flottant de Talais.
Les
avaries
occasionnées
par
la
remorque
sont
les
suivantes
:
un
bossoir
de
la
baleinière
cassé,
les
pavois
et
lisse-de
tribord
arrière
écrasés,
plus
les
goujons
de
l'autoclave
du
trou
d'homme
de
la
chaudière
cassés,
ce
qui
nous
mettait
dans
l'impossibilité
de
reprendre
la
mer
;
je
fis
alors
route
pour
Bordeaux
pour
faire
faire les réparations
au plus vite. Je suis arrivé à Bordeaux aux chantiers de la Compagnie vers les 7 heures.
Ce matin on a commencé les réparations et j'espère que samedi soir ou dimanche matin, j'irai reprendre mon poste sur rade de Royan..
février 1905 - VESPRE
Ce navire est jeté à la côte et ne peut être renfloué.
1° décembre 1906 - JEUNE OAUL
sloop français, coulé près du phare de Richard.
14 décembre 1906 - VICTOR CELINA
Dundee chaviré sur la côte de l'océan, près d'Hourtin (cinq noyés).
11 janvier 1907 - SAINT JOSEPH
Dundee français coulé sur la côte de l'océan. Un homme perdu.
21 janvier 1907 - MRIATRE N° 3
Vapeur abandonné par son équipage de 21 hommes rencontrés dans deux canots à la dérive.
17 novembre 1907 - VENUS
Vapeur échoué au nord d'Hourtin.
1908 - VOLGA
Perte du navire.
28 octobre 1908 - ASTRE DES MERS
Jeté sur les rochers de Cordouan.
15 octobre 1909 - SUNBEAM
Ce vapeur anglais aborde le vapeur espagnol « SEPTEMBRE » en rade du Verdon. Entraîné par le courant et désemparé le « SUNBEAM » coule à
1.200 mètres de la Pointe de Grave.
16 août 1910 - ERNEST MARIE
Sloop français jeté à la côte près de Montalivet.
3 septembre 1910 - PENSEE
Ce sloop français fait côte près de Montalivet.
22 octobre 1911 - GEORGIOS
Perte du navire - 15 noyés.
12 décembre 1911 - RAPHAEL
Perte du navire et de tout l'équipage, 27 hommes noyés.
12 décembre 1911 - ESPANA
Ce même jour la perte de ce navire avec tout l'équipage de 31 hommes, disparu ainsi qu'un pilote qui se trouvait à bord.
1912 - MADELEINE
Perte du navire.
13 novembre 1915 – BERNABE
(Annales du sauvetage maritime)
Avisés
par
le
sémaphore
de
Là
Coubre
vers
9
h.
30
du
matin
le
13
novembre
1915,
que
le
vapeur
«
Bernabe
»,
capitaine
ZABALA
de
Bilbao,
24
hommes
d'équipage,
venait
à
la
côte
au
Roître-des-Bassets,
près
la
pointe
espagnole,
et
demandait
du
secours
immédiat,
nous
nous
sommes
rendus
sur
les
lieux
avec
le
personnel
des
gardiens
du
phare
et
quelques
lignes
de
sauvetage
;
aidés
par
les
soldats
de
la
batterie
de
Bonne-Anse,
gardes
forestiers
et
douaniers,
nous
avons
contribué au sauvetage de l'équipage avec notre personnel.
Le maître de phare, BAUDRIT.
11 décembre 1918 - LAKE PLOMINGTON
Perte de ce vapeur américain à l’embouchure de la Gironde.
16 novembre 1923 - CARAVELLE
Ce vapeur de la Compagnie Générale Transatlantique ayant son gouvernail avarié, au large de l'estuaire, demanda l'assistance du « VENT » qui se
porta immédiatement vers lui ; mais au moment où il arriva le long du bord du « CARAVELLE », celui-ci qui avait pu réparer son avarie, fit route par
ses propres moyens. Néanmoins, il utilisa peu après les services du « VENT » en se faisant remorquer par lui jusqu'au banc de Saint-Louis, puis
scorter jusqu'à Bordeaux.
29 janvier 1924 - Hydravion
Avec une rapidité et une habilité de manoeuvre dignes d'éloges, le « VENT » réussit le sauvetage d'un hydravion du Centre d'Aviation Maritime
d'Hourtin, qui avait dû amerrir par suite d'une panne, et parvint à le conduire sans incident au Verdon.
15 février 1924 - OUESSANT
Assisté du « MASCARET », le « VENT », réussissait brillamment le renflouement du vapeur « OUESSANT » des Chargeurs Réunis, échoué près de la
Pallice.
8-10-1824 -RHIN
Le « VENT » parvint à sauver l'équipage du « RHIN » après maintes tentatives infructueuses; les brisants, la levée et la position du navire ne
permettant pas à une embarcation d'approcher de la pointe de la Coubre ou il était échoué.
27 novembre 1924 - MALTE
Le « VENT » se porta au secours du paquebot « MALTE » dès réception de son signal de détresse qui émanait d'un point situé à 222 milles dans le
nord 75 ouest de Royan. Mais l' « IROISE » de l'U.F.M, qui avait déjà pris ce navire à la remorque à l'arrivée du « VENT » rendit les services de ce
derniers inutiles.
21 janvier 1925 - THYSVILLE
Effectuant le Service de Pilotage, le 21 janvier 1925, le navire de sauvetage reçut l'odre de se rendre au secours du paquebot belge « THYSVILLE »
échoué à environ 2 milles dans le sud de Chassiron. Transborder ses pilotes sur le « COMMANDANT GAMAS », arriver au point d'échouage, élonger
ses remorques, ne fut pour lui que l'affaire de trois heures. Son Capitaine reçut, à cette occasion, les vives félicitations du Commandant du
« THYSVILLE ».
24 août 1925 - SAINT PROSPER
Ce navire ayant été abordé en rade du Verdon et s'étant échoué volontairement ensuite, pour aveugler sa voie d'eau, le « VENT » put, la
réparation provisoire du « SAINT PROSPER » étant effectuée, vider les cales de ce navire que l'eau avait envahies et l'assister jusqu'à sa montée à
Bordeaux.
22 octobre 1925 - VILLE DE BASSENS
Par une mer déchaînée et très forte de sud ouest, le « VENT » grâce à une rapidité d'intervention remarquable, remorqua en rade du Verdon, le
trois mâts goélette « VILLE DE BASSENS » qui ayant manqué son virement de bord en entrant en Gironde, avait dû mouiller près de Terre-Nègre, à
300 mètres de la côte, et dont une rupture de chaîne eût irrémédiablement entraîné la perte et que le sémaphore de la Coubre signalait comme
en perdition.
20-12-1932 - SEINE
Navire construit pour le transport côtier de troupes et de matériel. il subit une collision avec un navire anglais lors d'un voyage entre Rochefort (France) et
Bordeaux occasionnant quelques plus tard une dislocation des tôles de la coque, lors d'un voyage de Rochefort à Toulon, entraînant une voie d'eau
incontrôlable.´L'équipage fut recueilli par le paquebot Meknes et le chalutier Goulphar. Le navire coula alors qu'il était tiré par le remorqueur Vent.
1940 - FLANDRE II
Navire sabordé et échoué à la côte, en 1940, à 500 m du feu antérieur de l'alignement de La Palmyre.
1940 - CAPITANO TRANTINI
Ce
sous-marin
italien
faisait
surface
au
large
de
l’embouchure
de
la
Gironde,
pour
retrouver
l’escorteur
qui
devait
le
protéger
pour
rentrer
à
la
base
sous-marine
de Bordeaux. Il a alors été torpillé par un sous-marin britannique.
1940 ca - HOLLYWOOD
Coque disloquée du paquebot Hollywwod, apparaissant aux basses mers de vives eaux.
1943 - ALFRED MEYER
Ce
chalutier
français
avait
été
réquisitionné
par
la
marine
allemande
comme
dragueur
de
mines.
Il
a
heurté
par
une
mine
puis
a
été
coulé
par
la
R.A.F.
L'épave,
située à 23 miles au large de Biscarosse, est en bon état, elle est coupée en deux morceaux posés bien droits sur le fond.
1946 - ANTIETAM
Pétrolier panaméen coulé, en 1946, au nord de la bouée 2A du chenal de la Gironde. L'épave est coupée en deux.
29 novembre 1945 - HOLLYWOOD
Ce
paquebot
s’échoue
sur
la
côte
médocaine
à
1,5
miles
au
sud-ouest
de
Soulac.
Ses
restes
découvrent
encore
à
marée
basse.
(http://www.medoc-
actif.eu/fr/excursions/hollywood-en-medoc.html )
1946 - DAVID CARDWELL
Liberty-ship
américain
coulé
en
1946,
à
l'ouest
de
la
pointe
de
la
Coubre.
Il
y
a
quelques
années,
les
superstructures
de
l'épave
étaient
encore
émergées.
L’épave est très envasée.
2. LANDES et ARCACHON
1955 - ROCHE VELAINE
Chalutier à vapeur à coque en fer de 35m de long. Il a été désarmé en 1951, et il est resté au mouillage jusqu'à ce qu'il coule sur place en 1955 par 14m d’eau. Il
se situe au milieu du chenal en face du port d'Arcachon.
Mars 1968 - EPERVIER
Ce thonier est projeté contre les blocs de l’Artha an rentrant au port de Saint-Jean-de-Luz (4 morts).
Décembre 1968 - ENARXIS
Ce cargo grec s’échoue sur la Grande plage de Saint-Jean-de-Luz.
1976 - COTE BLEUE
Dit
aussi
"Le
Chalutier
du
Trou
Saint
Yves"
car
il
coule
par
16m
de
profondeur
dans
ce
trou.
L'épave
est
en
train
de
se
dégrader.
Elle
est
située
près
de
la
jetée
de
la Chapelle à Arcachon.
1969 - JEAN-PIERRE
Ce chalutier de 27m a coulé en 1969. L'épave est très ensablée, elle est située près de la jetée d'Eyrac à Arcachon.
1991 - X dit "Le Chris Craft"
Vedette coulée par 17m près de la dune du Pyla.
29 juillet 2016 - SAMATHEO
Ce fileyeur prend feu au large des côtes landaises, les quatre hommes d’équipage sautent à l’eau. Ils seront récupérés une heure plus tard (un noyé).
3. PAYS BASQUE
20 avril 1849 - SAINTT ANDRÉ
Il s'échoue entre le nord de la Chambre d'Amour et la Barre.
18 février 1853 - brick-goélette FRANÇOIS
S'échoue à son tour à l'extrémité sud de l'embouchure de l'Adour.
14 janvier 1854 -brick GARELLE
Il sombre à l'intérieur de la Barre.
20 février 1855, brick-goélette AIMABLE AUGUSTA
S'échoue au sud de l'embouchure de l'Adour
19 mai 1856 - HÉLÉNA
Ce navire s'échoue aussi à l'embouchure sud de l'Adour.
11 janvier 1857 - BERTHE
Coule sur la Barre de l'Adour.
19 mars 1860, LA SIDONIE
Ce chasse-marée s'échoue du côté de la Chambre d'Amour.
9 mars 1876 - BAYONNAIS
Sombre en 4 jours sur la Barre de l'Adour.
17 septembre 1882 - LISTER
Ce trois mats norvégien alors qu'il se faisait remorquer depuis cinq jours, finit par se mettre en travers du fleuve Adour ce qui lui sera fatal.
1897 - EMILE
Se
rendant
de
son
port
d'attache
Bordeaux
vers
Cayenne,
il
subit
une
avarie
à
la
barre
de
la
rivière
Adour
et
dut
être
remorqué
vers
Saint
Jean
de
Luz
par
le
SS
BOUCAU qui recueillit l'équipage. Le câble de remorque ayant cassé, il fut drossé sur des rochers et se fracassa.
17 décembre 1910 - MAROON
Ce
vapeur
charbonnier
anglais
en
provenance
de
Glasgow,
est
victime
d'une
avarie
alors
qu'il
se
prépare
à
passer
la
barre
de
l'Adour.
Il
est
rapidement
déporté
devant
Biarritz
et
mouille
l'ancre
à
moins
d'un
demi
mille
de
la
Roche
Plate.
Un
fort
vent
de
sud
commence
à
souffler
et
l'état
de
la
mer
n'autorise
aucune
tentative
de
sauvetage
par
le
remorqueur
de
la
Chambre
de
Commerce,
ni
par
le
canot
de
sauvetage
de
Socoa.
Le
guide-baigneur
Labadie
part
à
la
nage
et
ramène
le
capitaine
à
terre.
L'amarre
lancée
avec
le
canon
porte-amarre
permet
d'établir
un
va
et
vient
et
l'équipage
peut
quitter
le
navire
qui
dérive
vers
la
Chambre d'Amour où il s'échoue. Dix sept membres d'équipage sur les dix huit qui sont à son bord sont sauvés.
1914-18 - ANJOU
Navire
militaire
de
40
m
coulé
par
42
m
defond,
lors
de
la
première
guerre
mondiale.
Cette
épave
est
très
envasée,
elle
n'est
haute
que
de
1,5m
au-dessus
du
fond! Elle est située à 4 miles au nord de l'embouchure de l4adour
27 janv 1930 - cargo charbonnier à vapeur KNEBWORTH
Il
arrive
le
22
janvier
à
la
barre
de
l’Adout.
Le
pilote
le
déplace
plusieurs
fois
au
cours
des
jours
qui
suivent,
puis
ne
revient
plus.
Le
27,
le
mauvais
temps
arrivant,
le
capitaine
décide
de
se
réancrer
au
large.
Lors
de
la
manœuvre,
des
problèmes
de
machine
empêchent
de
remonter
l’ancre
complètement
Le
KNEBWORTH
dérive
vers
la
terre.
Les
ceintures
de
sauvetage
sont
distribuées
car
il
est
impossible
de
mettre
à
l'eau
les
deux
canots
tant
la
mer
déferle
sur
les
roches.
Un
SOS
est
envoyé
et
à
9
heures.
Le
jour
suivant
une
ligne
de
vie
est
reçue
sur
le
navire.
Huit
hommes
sont
sauvés
de
cette
manière.
Le
29
janvier,
la
mer
se
calme
un
peu et un navire de pêche réussit à s'approcher pour sauver le reste de l'équipage.
7 novembre 1930 - SANTA RITA
Ce
navire
n'ayant
pu
obtenir
de
pilote
pour
rentrer
durant
une
tempête,
tente
de
passer
la
barre
de
l'Adour.
Il
heurte
l'estacade
ce
qui
crée
une
brèche.
Le
navire dérive et s'échoue sur la plage. Les vingt-trois hommes d'équipage sont sauvés par des va et vient depuis le sable.
-17 novembre 1938 - WALBORG
Ce cargo hollandais pris dans une tempête, fait naufrage sur la barre de l'Adour. Les seize membres de l'équipage sont sauvés là aussi par un va et vient.
1960 - CRUZ SEGUNDO
Ce
chalutier
espagnol
de
33
mètres
a
coulé,
dans
les
années
1960,
à
3
miles
au
nord-ouest
de
Biarritz.
Il
était
venu
faire
le
plein
de
carburant
dans
ce
port,
Le
feu
s'est
déclaré
à
bord.
Il
a
pris
de
la
gîte
et
a
coulé.
Il
y
a
eu
trois
disparus.
La
coque
est
encore
en
très
bon
état
et
riche
en
faune.
Elle
est
située
à
une
centaine
de mètres de l'épave de l'aiglon. Voir revue océans n° 275.
Mars 1968 - thonier EPERVIER
Il est projeté contre les blocs de l’Artha an rentrant au port de Saint-Jean-de-Luz (4 morts).
Décembre 1968, ENARXIS
Ce cargo grec s’échoue sur la Grande plage de Saint-Jean-de-Luz.
5 décembre 1969 – EVIALIA
Cargo
grec
échoué
à
Capbreton
«
en
croyant
entrer
à
Bayonne.
L’énorme
cargo
semblait
vouloir
entrer,
vers
11
heures,
dans
le
port,
malgré
les
cris
et
gestes
de
pêcheurs à la ligne stupéfaits. Il s’ensablait vers midi, à cinquante mètres de la plage landaise, s’arrêtant à une vingtaine de mètres de la célèbre jetée.
12 décembre 1969 - ROMULUS
Il
se
présente
devant
Bayonne
mais
doit
attendre
la
marée
pour
entrer
au
port.
Le
lendemain
matin,
le
pilote
monte
à
bord
mais
la
machine
ne
démarre
pas.
C'est
la
panne!
Le
temps
est
au
beau,
le
Capitaine
Mazzolini
décide
d'entreprendre
la
réparation.
Le
dimanche,
la
tempête
se
lève.
Le
lundi
soir,
l'incident
se
transforme
en
tragédie.
Le
Romulus
chasse
sur
ses
ancres,
dérive
et
heurte
la
jetée
nord.
Il
se
brise
en
trois
morceaux.
Le
Capitaine
Mazzolini
et
quatre
hommes
d'équipage
sont
emportés
par
une
énorme
vague.
Les
vingt
et
un
autres
membres
d'équipage
trouvent
refuge
dans
la
cheminée,
à
l'arrière
du
navire.
Un
groupe
d'hommes
courageux
va
les
sauver
avec
l'assistance
de
l'énorme
grue
"Titan",
utilisée
pour
construire
la
fameuse
digue!
Julien
Miniconi,
Georges
Labro,
Jean Lissardi, et d'autres héros vont, au péril de leur vie, sauver les vingt et un marins de l'épave du Romulus.
1987 - AIGLON
Chalutier coulé en 1987 au large de Biarritz. L'épave est en bon état, mais la cabine est détruite. Il y a eu trois victimes au cours du naufrage.
12 octobre 1997 - CAPETAN TZANNIS
Vraquier
grec
sous
pavillon
panaméen
de
143
mètres
de
long
et
en
provenance
des
îles
du
Cap
Vert,
se
trouve
au
mouillage
devant
Bayonne.
Il
doit
rentrer
le
mardi
pour
charger
12.000
tonnes
de
soufre
solide.
Vers
2h00
du
matin,
le
vent
se
lève
et
souffle
en
rafales
à
force
8.
A
5h15,
le
sémaphore
de
Socoa
remarque
que
le
Capetan
Tzannis
bouge.
A
5h40,
il
contacte
le
commandant
qui
déclare
lever
l'ancre
pour
changer
de
lieu
de
mouillage.
A
6h45,
soit
une
heure
plus
tard,
le
navire
est
échoué
sur
la
plage
de
la
Madrague
à
Anglet,
suite
à
une
série
de
maladresses
et
d'incompétences.
Au
départ
posé
sur
le
sable
entre
les
plage
de
l'Océan
et
des
Dunes,
le
vent
le
pousse
vers
le
sud
la
nuit
suivante...
La
digue
de
La
Madrague,
plus
proéminente
à
l'époque,
ouvre
une
brèche
de
de
trois
mètres
de
long
à
l'avant
de
la
coque.
Le
gouvernail
aussi
est
faussé
et
120
tonnes
de
fuel
lourd
se
répandent
sur
les
plages,
polluant
pour
la
première
fois
le
littoral Angloy d'hydrocarbures.
Après
constat,
l'état
général
du
cargo
est
déplorable,
les
treuils
de
guindeau
sont
poussifs
et
ne
parviennent
pas
à
dégager
le
cargo
de
la
digue
grâce
à
l'ancre
tribord.A
aucun
moment
le
commandant
Anargiros
n'a
lancé
un
appel
de
détresse
ni
demandé
l'assistance
du
port
de
Bayonne.
Les
pilotes
sont
furieux.
Ils
apprennent
l'échouage
en
écoutant
la
radio
le
lendemain
matin
à
9h00.
S'ils
avaient
été
alertés
par
le
commandant,
ils
auraient
pu
intervenir
et
sauver
le
cargo
de l'échouage.
Le
mardi,
le
renflouage
est
parfaitement
réalisé
par
les
trois
remorqueurs
de
Bayonne,
le
PORNICHET,
le
NOIRMOUTIER
et
l'ABEILLE
SUPPORTER.
Pris
en
charge
par
un
autre
remorqueur
à
hauteur
d'Hendaye,
le
cargo
est
remorqué
jusqu'à
Bilbao.
Il
est
immédiatement
vendu
aux
chantiers
de
démolition
de
Gijon
par
son
propriétaire.
Les
plages
d'Anglet
sont
fermées
et
sécurisées
par
l'armée
venue
en
renfort.
La
dépollution
de
la
plage
souillée
par
120
tonnes
de
fuel
lourd
est
engagée
dés
le
mardi
matin
par
une
équipe
de
spécialistes
venue
de
Rochefort,
secondée
des
sapeurs
pompiers.
Quelques
jours
plus
tard,
il
ne
reste
plus
rien
du
passage
du
CAPETAN TZANNIS sur la plage de la Madrague.(6) Le stock de sable souillé d'hydrocarbures restera des entreposé des années au bord de l'Adour...
15 février 2014 – LUN
O
Le
vraquier
espagnol
Luno
se
brise
en
deux
devant
la
digue
d’Anglet.
Les
12
hommes
d’équipage
sont
hélitreuillés.
1987 - AIGLON
l=16m
p=52m
chalutier
de
16
mètres
coulé
par
52
m
ètres
de
fond,
en
1987
au
large
de
biarritz.
L'épave
est en bon état, mais la cabine est détruite. Il y a eu trois victimes au cours du naufrage.
Bordeaux Aquitaine Marine 2